Der deutsche Artikel hier ist aus der taz und steht (mit weiteren Artikelhinweisen) unter dem französischen.
Berlin a restitué des crânes de Herero et de Nama
30.09.2011 | Deutsche Welle World, red. francophone Afrique
Entre 1904 et 1908 au moins 70.000 personnes avaient été massacrées par les troupes coloniales allemandes après un soulèvement de ces peuples réprimés dans le sang. De nombreux crânes de victimes avaient été par la suite envoyés à Berlin pour des recherches anthropologiques. Une importante délégation de 73 personnes est venue à Berlin, dont de hauts représentants des associations de victimes des peuples Herero et Nama.
Des témoins muets
Cest un spectacle un peu macabre qui soffre aux visiteurs du grand amphithéatre de la clinique universitaire de la Charité à Berlin. Sur un podium sont posés 20 crânes humains. Deux seulement sont visibles dans des vitrines de plexiglas, les autres sont répartis dans 18 cartons gris. Il sagit là de témoins muets, les restes dhommes et de femmes morts dans des circonstances tragiques.Ces crânes sont ceux de Herero et de Nama, deux peuples de lancienne colonie allemande du sud-ouest africain, aujourdhui la Namibie. Le directeur du Musée historique médecal de l’hôpital de la Charité, Thomas Schnalke :
“Cest la première fois quune importante collection de crânes en possession dun musée est rendu. Le musée historique médical de la Charité le fait consciemment , car cest dans un contexte moral, éthique très problématique que ces crânes ont été réuni entre 1904 et 1908 en Namibie, préparés et envoyés à Berlin pour des recherches anthropologiques.”
18 crânes des membres du peuples Herero et Nama
L’histoire
Face à un soulèvement des Hereros et des Namas, le gouvernement colonial allemand avait à lépoque donné lordre à ses troupes décraser dans le sang la rébellion. A lépoque Berlin était un centre important pour les études anthropologiques, mais aussi pour les théories raciales. Plus dun siècle plus tard, la Charité veut faire amende honorable pour ce très sombre chapitre de son histoire. Thomas Schnalke:
“La recherche sest servie dans ce cas des circonstances politiques et sest rendue coupable. Aussi la Charité souhaite sexcuser, ou plutôt demander pardon aux peuples de Namibie et veut aussi restituer les crânes que nous avons pu identifiés.”
Ces dernières années le gouvernement allemand a reconnu sa responsabilité morale et historique et a renforcé aussi la coopération bilatérale avec la Namibie. Mais pour Utjiua Muinjangue, présidente de lassociation des victimes Herero, cela ne suffit pas:
“Nous voulons participer aux discussions. Il ne peut y avoir de débat sur nous sans nous! Quelque soit la somme que le gouvernement allemand donne au gouvernement de Namibie, ce nest pour nous quun accord bilatéral entre deux gouvernements. Ce nest pas du tout le genre de réparation que nous envisageons! Le gouvernement allemand ne sest jamais assis à une table avec les groupes concernés, pour entendre ce que nous pensons, ce que nous ressentons, il ne nous a pas donné de forum pour nous exprimer!.”
En Allemagne de nombreuses voix sélèvent pour que lon reconnaisse que lassassinat de dizaines de milliers de Herero et de Nama a été un génocide.
Combien de victimes les troupes coloniales allemandes et leurs dirigeants à Berlin ont-ils fait jusquen 1918 ? Prof. Marianne Bechhaus-Gerst africaniste à l’Université de Cologne a fait son analyse. Une analyse présentée ci-dessous par Philippe Pognan.
Edition:Carine Debrabandère
Séquences audio et vidéo sur le sujet
Rückgabe von Herero-Schädeln
“Die Wahrheit muss ans Licht”
Wir sind nicht von unseren deutschen Kollegen begrüßt worden, sagt Namibias Kulturminister Kazenambo verärgert. Es sei schockierend gewesen.
Die namibische Regierungsdelegation bei einer Zeremonie anlässlich der Schädelübergabe in der Charité. Bild: dapd
taz: Herr Minister, was bedeutet es für Sie, einige der 20 namibischen Schädel zu sehen, die Sie zurück nach Namibia nehmen?
Kazenambo: Es ist ein sehr trauriger Augenblick und ein sehr historischer. Wir möchten all denen danken, die gekommen sind, um uns unsere Sympathie und Solidarität zu bezeugen. Wir nehmen die Schädel zurück nach Hause, damit sie in ewigem Frieden ruhen können. Wir sind dankbar, und wir sind zuversichtlich, dass wir mehr Schädel unserer Vorfahren zurückbekommen werden. Jetzt können wir besser atmen.
Wie viele Schädel befinden sich noch in Deutschland?
Das kann ich nicht definitiv beantworten. Die Schädel wurden in einer schrecklichen Ära hierher gebracht, und anscheinend wird in manchen Kreisen immer noch geleugnet, dass die Vergangenheit so stattgefunden hat. Wir sagen: Lasst zu, dass die Wahrheit uns befreit. Wer noch solche Schädel hat, sollte sie den Behörden herausgeben.
Bedeutet die Schädelrückgabe den Beginn eines neuen Dialogs zwischen Deutschland und Namibia?
Unsere Hoffnung und Erwartung ist, dass dies zur Heilung beiträgt. Für uns Namibier ist das keine leichte Aufgabe. Wir haben namibische Bürger deutscher Abstammung, die nicht dafür verantwortlich gemacht werden können, was in der Vergangenheit geschehen ist. Die deutsche Regierung muss anerkennen, dass wir eine sehr tragische Geschichte teilen. Wir müssen offen und fair miteinander umgehen. Die Wahrheit muss ans Licht. Von dem, was wir hier bei unserem Besuch erlebt haben, scheint es allerdings so, als ob viel zu wünschen übrig bleibt. Wir wissen nicht warum, aber wir sind nicht von unseren deutschen Kollegen begrüßt worden. Die deutsche Regierung hat niemanden beauftragt, unsere Delegation zu treffen. Was wir erfahren haben, ist schockierend.
Mehrere traditionelle Führer haben bemängelt, dass Deutschland bisher noch nicht seinen Teil zur Versöhnung beigetragen habe.
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Bis auf die Knochen blamiert
Ja, das ist bedrückend. Dazu gehört auch, dass es auf manchen Farmen in Namibia Gräber gibt, und die Besitzer erlauben es nicht, dass die Gräber besucht werden. Die Situation wird schwierig, wenn es dafür kein Verständnis gibt.