Liebe deutschen Leserinnen und Leser,
Chers lecteurs francophones, vous trouverez tout un peu plus bas,
als erster international groß mediatisierter innerafrikanischer Konflikt schockierte der nach der Sezession von Nigeria der meist katholischen Ibo stattfindende Bürgerkrieg mit Völkermordcharakter Ende der 1960er die Welt. Der Wikipedia-Artikel informiert sachlich.
Die hier angebotenen “engagierteren” französischsprachigen Dokumentationen kann ich Ihnen aus Zeitmangel für ein zu spezielles Thema nicht übersetzen,
wohl aber dennoch den Besuch dieser Google-übersetzten Webseiten empfehlen, denn sie enthalten viele Videos und links zu weiteren Artikeln:
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Am 12. Januar unterzeichnen die Iborebellen aus Biafra einen sofortigen Waffenstillstand mit der nigerianischen Macht. Drei Tage später ist der am 6. Juli 1967 begonnene Bürgerkrieg mit, nach verschiedenen Schätzungen, 1 bis 2 Millionen Toten vorbei. Begonnen hatte er mit der Sezession der östlichen Region von Nigeria, die sich unter Führung des Oberst Odumegwu Emeka Ojukwu zur Republik Biafra selbst ernannt hatte. Der Biafrakrieg war der erste international breit mediatisierte afrikanische Konflikt.
Le 12 janvier 1970, les rebelles Ibos du Biafra signent un cessez-le-feu immédiat et sans conditions avec les autorités nigérianes. Trois jours plus tard, s’achève cette guerre civile débutée le 6 juillet 1967 et qui a fait un à deux millions de morts, selon les diverses estimations. Elle avait commencé avec la sécession de la région orientale du Nigeria, qui s’était auto-proclamée République du Biafra sous la direction du colonel Odumegwu Emeka Ojukwu. La guerre du Biafra a été le premier conflit africain largement médiatisé sur la scène internationale.
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Découverte – Afrique de l’Ouest – Nigeria – Conflit – Guerre
Retour sur la guerre du Biafra
Le conflit fratricide nigérian a fait plus d’un million de morts
La guerre civile du Biafra a causé plus dun million de morts entre 1967 et 1970. Rêves dindépendance brisés pour le peuple Igbo qui souhaitait saffranchir de la tutelle fédérale du Nigeria. Un conflit historique, héroïque et sanglant qui émeut une grande partie de lopinion internationale.
Il est des guerres qui marquent la mémoire. Et celle du Biafra en est une. Sans en connaître les tenants ou les aboutissants, ni même où le conflit a exactement eu lieu, beaucoup savent confusément quil sagissait dun conflit impitoyablement meurtrier. En effet. Entre 1967 et 1970 : plus dun million de Nigérians trouvent la mort au cours de la tentative de sécession de la région pétrolière du Biafra.
Juillet 1966. Un coup détat militaire instaure un Gouvernement fédéral militaire (GFM). A sa tête, le lieutenant colonel chrétien Yakubu Gowon, placé là par la junte musulmane, et chargé de rétablir au plus vite le régime civil. A la recherche dunité nationale, Lagos ne peut éviter les persécutions dont est victime lethnie Igbo (chrétienne) dans le nord du pays. Huile sur le feu : le gouverneur militaire de la région Est – fief du peuple Igbo – le lieutenant colonel Chukwuemeka Odumegwu Ojukwu refuse de reconnaître la légitimité de Gowon. Chronique dune guerre annoncée.
Mai 1967 : proclamation de lindépendance du Biafra
Dernier effort pour sauver le pays de la guerre civile, les autorités ghanéennes tentent une médiation pour trouver un consensus politique à la crise. Laccord dAburi (janvier 1967) propose labandon du système des régions au profit de la division du territoire en douze Etats fédéraux. Insuffisant pour le gouvernement dOjukwu, qui déclare que tous les revenus générés dans la région seront désormais bloqués par le gouvernorat du Biafra. A titre de réparation pour le coût des transferts de population engendrés par lexode des Igbos du Nord fuyant la répression.
LAssemblée consultative de la région de lEst enfonce, le 26 mai 1967, le dernier clou du cercueil de la réconciliation nationale, en votant la sécession du Biafra. Lagos déclare létat durgence. Trois jours plus tard, Ojukwu proclame lindépendance de la République du Biafra, renommée par la suite Golfe du Biafra. La réaction du GFM ne se fait pas attendre. Et ce qui nétait, au départ, que « des mesures policières », sest rapidement transformé en une véritable guerre civile. Un conflit où, au plus fort des combats, les troupes fédérales aligneront près de 250 000 hommes.
Le Golfe du Biafra reconnu officiellement
Acculé, le Biafra tient bon et les indépendantistes, que le pouvoir central entendait mater rapidement, contraignent Lagos à une véritable épreuve de force. Criant au génocide, les militaires biafrais ne tardent pas à attirer lattention sur leur sort. Les troupes régulières font le blocus de la région. Interdisant à tout convoi humanitaire de pénétrer dans la zone de conflit. Les Igbos, au bord de la famine, ne cèdent pas. Cette guerre civile, dans lune des plus importantes réserves de pétrole du continent, ne laisse personne indifférent.
La Tanzanie, la Zambie, le Gabon, la Côte dIvoire, lAfrique du Sud, la Rhodésie (lactuel Zimbabwe) et le Portugal reconnaissent officiellement lindépendance du Biafra, soutenu officieusement par la France… Et par de nombreux autres pays qui trouvent son combat héroïque. Si la Grande Bretagne apporte un soutien timide au gouvernement fédéral, lUnion soviétique, en revanche, devient lun de ses plus importants pourvoyeurs darmes. Seuls les Etats-Unis restent tout à fait neutres dans le conflit. Ralliés à la légitimité du GFM, ils interdisent toutefois la vente darmes à chacun des deux camps.
Pas de concession
Le Biafra, à genoux, demande aux Nations Unies de discuter les modalités dun cessez-le-feu pour préparer des accords de paix. Le gouvernement central y oppose un non catégorique et ne souhaite quune chose : la reddition totale et inconditionnelle. Parce quil estime que les rebelles ont dès le départ opté pour « un combat au finish et quaucune concession ne les satisferont », avance le lieutenant colonel Yakubu Gowon.
En décembre 1967, une quadruple offensive, forte de 120 000 hommes, aura raison des dernières défenses biafraises. Ojukwu senfuit en Côte dIvoire, laissant à son second le soin de signer, le 12 janvier 1968, un cessez-le-feu inconditionnel et immédiat. Ainsi sachève la guerre du Biafra. Trente-trois mois de combats qui ont fait entre un et trois millions de morts et déplacé plus de trois millions de réfugiés igbos.
Aucune trace de génocide
Malgré les accusations de génocide, aucune preuve de telles allégations na pu être trouvée par les observateurs internationaux invités dans le pays à cet effet par les autorités de Lagos. Aucun procès ne suivra cette guerre et les combattants igbos seront réintégrés aux forces régulières. Après la destitution du désormais général Gowon en 1976, Ojukwu est « pardonné » par les autorités et est autorisé à retourner vivre au Nigeria. Il sinstalle dans lEtat dEnugu (sud-est du pays).
Candidat aux élections présidentielles de 2003, lancien chef rebelle biafrais, âgé aujourdhui de 70 ans, est une des composantes majeures de lopposition actuelle, avec son parti, la Grande alliance pour le tout progrès (All progressive grand alliance). Il ne désarme pourtant toujours pas sur la condition des siens. Une minorité (chrétienne) de 15 millions sur les plus de 100 millions dâmes que compte le Nigeria. « Aucun des problèmes qui ont mené à la guerre du Biafra na encore été résolu. Ils sont encore là. Nous avons une situation qui rampe vers le type de conditions qui ont vu le début de la guerre ». Espérons (seulement) que lHistoire ne soit pas au Nigéria un éternel recommencement.
Source: http://www.afrik.com/article6894.html
Philippe Letteron : La guerre du Biafra fut un échec
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